371 km pour cette étape!
La route du sud est vraiment belle, beaucoup plus verte que dans le nord de l’Islande. On longe la plupart du temps une sorte de plateau dont émerge au loin les glaciers. A propos de route, voici un panneau islandais, et celui-ci est facile à comprendre!
Avec la proximité des glaciers, il y a des ponts et des chutes partout, j’aimerais pouvoir m’arrêter partout et tout prendre en photo.
A l’arrivée à Vik, il pleut. Normal semble-t-il, c’est l’endroit le plus pluvieux d’islande, seulement 65 jours de soleil par an! C’est aussi la ville la plus au sud du pays. L’église surplombe la ville et permet de profiter de ses couleurs ainsi que d’apercevoir les Reynisdrangar, les trois pitons rocheux immergés. Il s’agirait de trolls pétrifiés.
J’aurais bien pris la route réservée au 4×4 qui monte le Reynisfjall, la montagne accolée à Vik mais le mauvais temps cumulé aux nuages et à la réputation difficile de cette route m’y font renoncer. Difficile de rendre la plage du Reynisdrangar en photo, il manque un point d’accroche. Le vent et la pluie me fouettent le visage, impossible également de faire une pause longue.
Du coup, je m’envoie du mouton à l’islandaise au snack de la plage, délicieux!
A Vik comme ailleurs, les moutons et les voitures c’est YOLO!
Même temps au Cap Dyrholaey, le temps ne permet pas d’en profiter. Ce ne sera que partie remise!
Je mets ensuite le GPS sur les coordonnées 63.4591, -19.366. Je finis par tomber sur une piste approximative et très caillouteuse et il y a une pancarte indiquant que mon objectif se trouve 4 km plus loin. Il s’agit d’une épave de DC3 de l’armée américaine ayant dû effectuer un atterrissage d’urgence lors de la seconde guerre mondiale, un must!
J’arrive enfin à Skogafoss, l’une des plus belles cascades d’Islande. Ses proportions sont tout simplement parfaites. Selon la légende, un roi viking aurait caché un coffre derrière la cascade. Il faut être patient pour la photographier car des cars déversent sans arrêt des flots de touristes, on sent qu’on se rapproche de Reykjavik.
Un escalier assez raide sur la droite permet de voir la cascade d’en haut. En fait, on ne fait que l’aperçevoir. Le plus intéressant reste le chemin de randonnée qui se poursuit derrière la cascade. De nombreuses chutes sont visibles dans une gorge avec l’Eyjafjallajökull visible à l’arrière plan. Si j’avais su je l’aurais intégré davantage dans mon itinéraire. C’est le début de la randonnée Skogar/Thorsmorks, ou bien la dernière étape optionnelle du trek de Laugavegur.
Arrivé au parking de Seljalandsfoss j’en viens à me demander si je vais trouver une place pour me garer avec ce flot de voitures et de cars! Je n’ose imaginer en aout! La cascade est très sympathique, il est possible de passer derrière la chute d’eau pour peu de ne pas craindre d’être trempé!
La journée du lendemain sera à Heimaey en remplacement de la journée du Laki. Le ferry se trouve au sud de Seljalandsfoss, je vais donc prendre les tickets et consulter les horaires. A part le camping de Skogar, il n’y a que Hvolsvöllur dans les environs pour dormir. Ayant essuyé plusieurs refus, à 20h je commence à me demander où je vais dormir puis je tombe par hasard sur la guesthouse Asgardur Inn. Il reste des lits en sleeping bag accomodation dans des chalets. La guesthouse est très agréable, une agréable découverte.
Les propriétaires disposent d’une vieille Mustang au milieu des tracteurs, les islandais sont fans des vieilles voitures américaines.
Il fait encore bien jour, je ressors donc faire des photos de chevaux tout d’abord…
Du temps qui se gâte sur l’Eyjafjallajökull…
Mais surtout du coucher de soleil sur Seljalandsfoss!
J’hésite à retourner à Skogafoss en espérant qu’il n’y ai plus personne et qu’il fasse suffisamment jour mais le ciel s’assombrit. Je tombe alors sur ce panneau météorologique. 24 m/sec soit un peu moins de 90 km/h me font renoncer à mon projet.
Les vaches, elles semblent par contre se questionner sur mon intérêt pour ce panneau!