Je suis réveillé tôt ce matin mais j’ai une bonne raison, aller à Klaksvik avant le petit déjeuner et faire l’ascension de la montagne Klakkur, 413 mètres qui domine la ville. Seul un tunnel sépare Leirvik de Klaksvik et en moins de 10 minutes de voiture je suis arrivé. Si vous n’êtes pas courageux, prenez la route toute cabossée qui mène à une sorte de parking afin de réduire le temps de marche par deux. En WV Up, ce sera mon choix mais à vitesse encore plus réduite!
Ca grimpe sec, le sentier de randonné faisant face à la montée. Enfin sec, il a plus des cordes toutes la nuit, j’avance prudemment pour ne pas glisser, mais mon pantalon est boueux dès les premiers mètres. Des cairns sont régulièrement disposés, la région est réputée pour ses brouillards intenses, on comprends donc logiquement leur utilité.
La vue est magnifique, aussi bien de derrière avec Klaksvik enclavée sur une petite bande de littoral.
De toute en haut, on peut admirer de gauche à droite, Kalsoy, Kunoy en face et Bordoy. Il fait un vent de dingue, je peine à rester stable mais la vue est à couper le souffle. L’endroit est peu connu mais mérite d’être visité et ne nécessite qu’une heure de marche aller/retour depuis le parking avec un bon rythme.
Kalsoy peut être admirée sur toute sa longueur.
Retour à Leirvik pour le petit déjeuner. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est copieux. Nous sommes vraiment très bien accueilli par la personne de visitHomes qui prépare les logements aux visiteurs.
Direction Torshavn maintenant, nous avons un peu de route avant de rejoindre la plus grande ville de l’archipel. C’est aussi la plus petite capitale au monde du haut de ses 21 000 habitants en incluant l’agglomération.
Le cœur de la ville se situe près du port. Je vous conseille de laisser la voiture et déambuler à pieds dans les ruelles environnantes. L’église n’est malheureusement pas accessible à la visite. Torshavn c’est aussi la seule ville où il est possible de rapporter quelques rares souvenirs, notamment à l’office de tourisme.
La péninsule de Tinganes offre une belle vue sur le port et la ville. C’est aussi le siège de plusieurs ministères derrières de magnifiques maisons rouges vif.
Toute au bout de la péninsule, on peut avoir une vue dégagée sur le palais présidentiel, pas de policiers ni de militaires pour surveiller, inimaginable en France et tellement plus agréable.
La pause au Paname Cafe est bénéfique et le “sandwich au pâté” en français dans le texte agréable. On comprends très vite pourquoi, l’un des très sympathiques serveurs a passé un an dans la Creuse et parle un anglais bilingue parfait. Le Paname Café jouxte une belle papeterie que je vous recommande pour vos souvenirs.
Nous avons réservé à deux pas du port, à l’hôtel Streym, où l’hôtesse qui parle également français me taquine sur ma prononciation des noms Féringiens. L’hôtel jouxte l’ancienne forteresse de Skansin et son phare qui protègent le port.
Le centre ville étant relativement petit, direction le sud de l’ile de Streymoy et l’ancienne église de Kirkjubøur.
Puis nous longeons la côte jusqu’à Velbastaður ce qui permet d’apercevoir les iles de Hestur et de Koltur.
Nous avons désormais un choix stratégie à faire, il est presque 18H00 et nous devons savoir où aller ayant pensé initialement que nous prendrions plus de temps le matin dans nos visites. Le sens que faire la randonnée jusqu’au sommet de Sornfelli va me valoir des ennuis. Je propose donc d’aller à Leitisvatn faire la randonnée prévue la veille mais avortée à cause du temps. Cela permettra de ne pas trop marcher le dernier jour et cela évitera une déception si ce dernier jour ne permet pas non plus de faire la balade.
Je n’ose m’approcher davantage, le vent, l’herbe mouillée et surtout le vertige font que je n’aurai pas le courage de faire la photo emblématique du rocher de Trælanípa. En profitant du lieu, il faut bien compter 2H30 de balade.
Arrêt technique face à l’église de Sandavágur.
Retour à Torshavn pour la nuit, petite promenade nocturne.
Et un dernier arrêt technique mérité pour faire connaissance avec les spécialités locales.